La communication représente le centre névralgique du management. Si elle est correctement mise en place celle-ci peut se révéler être un point clé, au contraire, si elle rencontre quelques défaillances, celle-ci peut rapidement devenir un fardeau.
Ces principaux enjeux sont de permettre un management transparent et réactif, connaitre sa propre communication et s’adapter à celle des autres et pouvoir construire des relations dynamiques, efficaces et positives.
Je vais reprendre l’expression « l’art et la manière » car je trouve qu’elle exprime parfaitement ce que représente la communication. Il y a la façon de communiquer et les outils que l’on emploie pour cela ainsi que la manière dont on s’en sert.
Nous sommes à une époque où les moyens de communications ne sont pas en manque : appels téléphoniques, sms, email. Tous ces moyens nous permettent d’entretenir un lien avec une autre personne. Néanmoins, il est souvent démontré que ce contact reste très minimal et que la meilleure des communications reste celle faite physiquement. En effet, communiquer de vive voix avec une personne permet non seulement de transmettre des émotions mais surtout d’éviter de l’incompréhension. C’est aussi un excellent moyen pour percevoir toutes formes de tension, tristesse ou autres sentiments que pourrait traverser une personne.
Je m’explique, à l’écrit il est impossible de donner une intonation, c’est pourquoi certaines phrases peuvent être ambiguës et entrainent une mauvaise compréhension et interprétation.
La communication doit être bilatérale. Elle vient soit du manager, en général sous forme de directive, soit d’un collaborateur, en général sous forme de remontée d’informations.
Concernant le manager, il doit indéniablement savoir s’occuper des gens, et posséder des compétences en relations humaines.
De ce fait, il se doit de traiter chacun avec respect. Savoir doser ses propos avec chacun (c’est-à-dire la capacité d’adaptation avec autrui) et offrir des opportunités pour que le collaborateur se sente écouté. On peut parler de « Savoir écouter pour être entendu ».
Faire preuve d’une écoute active. Qui ne s’est jamais senti déprécié lorsqu’on parle et que personne ne nous écoute ? Ou bien avoir cette horrible impression de parler dans le vent ? Toutes ces choses vont amener le collaborateur à se refermer sur lui-même, perdre confiance vis-à-vis du manager mais également abdiquer sa communication.
Cette écoute permet de montrer au collaborateur, non seulement que ce qu’il dit est digne d’intérêt, mais aussi de s’assurer d’une bonne compréhension. Un sentiment d’avoir été véritablement entendus va se faire ressentir et va permettre à travers les échanges futurs de discuter plus librement et en toute confiance.
Dans cette même continuité, le manager se doit de donner du sens au travail qu’il donne à ses collaborateurs. En effet, celui-ci appréciera d’autant plus un manager qui sait replacer ses missions en lien avec des enjeux de l’entreprise. Il se sentira donc plus intégré à l’entreprise, il sera fier de son rôle et s’investira plus dans son travail.
La communication doit se faire à tout prix en toute transparence pour gagner la confiance. Il faut aussi savoir dire quand le travail qui est fait n’est pas bien (sans pour autant accabler la personne) mais aussi dire quand c’est le travail est bien fait.
Le manager doit savoir communiquer avec justesse, transparence et élégance afin de pouvoir développer, motiver, écouter et trancher.Dans cette même optique, on peut recenser des notions de communication qui incombe le manager ; être capable de relayer les décisions prises pas le CODIR ainsi que défendre les résultats qui sont sortie de la réunion ; annoncer les décisions qui en découlent ; expliquer les objectifs de chacun des collaborateurs de façon pédagogique, motivante et bienveillante tout en donnant un sens aux décisions qui ont été prisent afin que tous s’impliquent dans leurs tâches ; être en mesure de recadrer un collaborateur et désamorcer des tensions conflictuelles afin d’éviter à tout prix qu’elles ne s’enveniment pas (on tomberait alors dans un cercle vicieux dont il serait très compliqué de ressortir) ; réaliser des entretiens annuels et/ou mensuels pour s’assurer que le collaborateur est épanouie.
De toutes ses notions, il s’en dégage 4 styles de communication :
- Directif : c’est cela qui donne les instructions, qui explique ce qui doit être fait, donne une directive claire. Il permet de suivre la progression. Je pense que c’est le style qui convient le mieux pour des débutants, pour ceux qui ont besoin d’être accompagné.
- Délégatif : le manager à totalement confiance en ses collaborateurs, il laisse une grande autonomie et n’intervient que lorsqu’il faut prendre une décision. Il s’assure néanmoins que le projet ne dérive pas grâce au remonté d’information et de données que doit procurer le collaborateur.
- Persuasif : le manager va encourager le collaborateur, il va lui donner des responsabilités et des autorisations afin qu’il réalise sa tâche. Dans cette optique, il va commencer à donner de l’autonomie et sa communication se veut bienveillante, encourageante, motivante et rassurante.
- Participatif : pour les prises de décisions, le manager fait participer le collaborateur en l’incitant à être force de proposions. Il s’en dégage beaucoup d’écoute, de négociations et de compromis afin que chacun trouve son compte.
Connaitre ses équipes pour mieux les managers et s’avoir s’adapter à tous les types de personnalité, certains auront besoin d’encouragement alors que d’autre sauront se débrouiller sans plus (attention à ne pas les délaisser pour autant !).
Eviter à tout prix le manque d’intégrité, être honnête, savoir faire preuve de compassion, essayer d’être factuel sont les points clé d’une bonne communication.